Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Pierre Fabre
Pierre Fabre MAJ Il y a 4 ans

Étude W00101IV101 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité du W0101 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’à elles seules, elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le W0101 est un anticorps monoclonal conjugué à un agent cytotoxique ciblant le récepteur de l’IGF1. Le ciblage de ce recepteur permet d’induire une activité antitumorale dans de nombreux types de tumeurs comme l’ont démontré de nombreuses études cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du W0101 chez des patients ayant une tumeur solide (autre qu’un lymphome) à un stade avancé ou métastatique. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe (groupe d’escalade de dose) recevront du W0101, toutes les 2 semaines, à des doses croissantes par groupe de patients, afin de déterminer la dose recommandée à administrer. Les patients du deuxième groupe (groupe d’escalade de dose) recevront du W0101, toutes les 3 à 4 semaines, à des doses croissantes par groupe de patients, afin de déterminer la dose recommandée à administrer. Les patients du troisième groupe (groupe d’expansion) recevront du W0101 à la dose recommandée. Les patients seront revus toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou initiation d’un traitement anticancéreux.

Essai ouvert aux inclusions
Pierre Fabre MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03693170 : étude de phase 2 évaluant l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme et le 3e chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Au sein des tumeurs, l'activation des gènes BRAF par le facteur de croissance épidermique contribue à la survie cellulaire, à la progression du cycle cellulaire, à l'angiogenèse, à la migration, à l'invasion cellulaire, et au potentiel métastatique des cellules. Le gène BRAF est présent sous une forme mutée dans certains cancers. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique comprend une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. des études antérieures ont démontré les effets de cette triple combinaison comme traitement de 1ere ligne du cancer colorectal. L’encorafénib est un inhibiteur de la protéine kinase RAF qui fait partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire. Il est actif seulement lorsque le gène BRAF est muté. Le binimetinib est un inhibiteur de la protéine kinase MEK1/2 qui fait également partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la survie et l'angiogenèse. Il a été approuvé en association avec l’encorafenib pour le traitement de mélanome non résécable ou métastatique avec une mutation de type BRAF V600E. Le cétuximab est un anticorps monoclonal chimérique IgG1 spécifiquement dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique. L’objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Les patients recevront de l’encorafenib 1 fois par jour associé à du binimetinib 2 fois par jour, et à du cetuximab 1 fois par semaine pendant 28 semaine, puis toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 25 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions